Pompe à chaleur air eau
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POMPES A CHALEUR
Pomper pour se chauffer...
L'autre moyen de créer de la chaleur à partir de l'air extérieur est la pompe à chaleur. Comme son nom l'indique, ce système est destiné à « pomper » la chaleur qui se trouve dans l'air ambiant. Nous parlons ici de pompes à chaleur aérothermique, par opposition aux pompes à chaleur géothermiques qui vont puiser dans le sol les calories qu'elles restituent en chauffage. Il existe également des pompes à chaleur allant récupérer les calories contenues dans l'eau, dans une nappe phréatique par exemple ou bien encore au fond d'un lac ou d'un ruisseau. Ces « PAC » aérothermiques peuvent fonctionner selon deux principes d'échange : air/air ou air/eau. Dans le premier cas, l'air froid de l'extérieur est transformé en air chaud (vers l'habitation) et dans le second, les calories extraites de l'air froid extérieur servent à chauffer un liquide caloriporteur. Une pompe à chaleur aérothermique se présente donc sous la forme d'un gros bloc qui ressemble un peu à un climatiseur.Il faut dire qu'il s'agit un peu d'un climatiseur à l'envers. Certains modèles sont d'ailleurs dits « réversibles » ce qui leur permet justement d'utiliser la PAC comme climatiseur. Le système de pompe à chaleur présenté ici (à gauche) est couplé avec un chauffe-eau. Il s'installe sans problème sur une installation existante.
Comment choisir un installateur de pompe à chaleur ?
Pour chauffer quoi ?
Les PAC, écolo ou pas ?
Les pompes à chaleur ne constituent pas un mode de chauffage écologique au sens strict du terme en cela qu'elles ont besoin d'électricité en quantité non négligeable pour pouvoir fonctionner. Cependant, si on les associe par exemple à des panneaux photovoltaïques et/ou à un système de production électrique éolien pour les alimenter en électricité, on peut imaginer qu'elles deviennent pratiquement autonomes électriquement parlant. En ce qui concerne les économies d'énergies, elles sont réelles puisque l'origine de la chaleur est l'air, une source gratuite et renouvelable. Cependant, elles varient en fonction des conditions climatiques. Ainsi, en période d'hiver très froide, l'énergie électrique nécessaire à l'extraction des calories contenues dans l'air sera beaucoup plus élevée. En France, on considère que la consommation énergétique d'une pompe à chaleur est, en moyenne, trois fois moins élevée qu'un système de chauffage traditionnel, électrique ou bien à énergie fossile. Enfin, sachez que l'efficience d'une pompe à chaleur s'exprime par son COP (Coefficient de Performance). Celui-ci indique le rapport entre l'énergie consommée et l'énergie restituée, exprimée en kWh. Ainsi, un COP de 3,7 indique que pour chaque kWh électrique consommé, votre pompe à chaleur génère l'équivalent de 3,7 kWh de chauffage.
Combien ça coûte ?
Il existe naturellement des modèles à tous les prix mais ce qui définit principalement le prix de revient d'une pompe à chaleur, c'est sa puissance. Cette puissance dépend directement de la surface à chauffer. Si vous envisagez de réaliser une installation sur une maison en construction, comptez environ 70 à 80 € par m² à chauffer, tout compris, c'est-à-dire en incluant les systèmes de diffusion au sol, par radiateurs basse température ou bien ventilés. Pour une maison déjà bâtie, les installations sont très variables en fonction du nombre de pièces, de la présence d'étage, de la nature des sols, des murs. Pour information, une pompe à chaleur, seule, capable de chauffer environ 100 m² coûte entre 2 000 et 3 000 € environ. Il ne faut pas oublier que l'Etat offre un crédit d'impôt sur ce type d'installation, pouvant être augmenté par des aides locales (départementales ou régionales), ce qui permet de diviser les coûts par deux environ.
Les crédits d'impôts sur les pompes à chaleur
Attention, toutes les pompes à chaleur n'ouvrent pas droit au crédit d'impôt.
- Conseils pratiques
Vous souhaitez vous lancer dans l'installation de votre puits canadien ? Voici quelques conseils à suivre qui vous permettront d'éviter les principaux écueils. - Il est conseillé d'effectuer un bilan thermique afin de dimensionner correctement votre puits. Les volumes d'air à renouveler de votre habitation seront ainsi pris en compte, ainsi que le type de sol...
- Concernant le tuyau à utiliser, nous vous conseillons de bannir le tube PVC qui, premièrement, n'est pas très écologique et deuxièmement, demandera des joints potentiellement générateurs de fuites d'étanchéité. Idéalement, une gaine en polyéthylène est recommandée ou à défaut, une gaine utilisée pour le passage des câbles électriques. Pour le diamètre, comptez entre 160 et 200 mm.
- La longueur du tuyau enterré ne doit pas excéder 40 mètres et il doit être enterré à environ 1,50 - 2 mètres. Il ne faut pas l'enterrer sous la maison et il est indispensable de séparer les longueurs enterrées d'au moins 2 mètres.